Elle se réveilla, étourdie de son rêve. Mais ce n’était pas un rêve.
C’est son histoire. Celle d’une enfant devenue femme qui retombe toujours sur ses empreintes. De sa fraîcheur elle a coloré les noirs souvenirs. De son sourire enjoué elle a soufflé avec délicatesse sur les nuages gris. Elle aime, elle danse, elle chante : c’est son élan vital. Elle y croit : c’est sa force. Elle rebondit : c’est son énergie. Autour du cou, ses propres clés. Au fond du cœur son mot de passe. Chaque jour, un moment clef. Le papillon du bonheur gagne son espace. Le jour se lève, tout est spectacle, elle s’éveille. Rêve d’amour, tout est miracle, elle s’émerveille. Voltigeuse de la vie, équilibriste des émotions, contemplant le monde à l’envers et s’émerveillant de ces univers, elle dessine ses poésies et écrit ses images. Elle part à l’aventure en vagabondant sur ses mains. Elle attendrit ses pensées au croisement de chaque chemin. En déplaçant son centre de gravité, elle retrouve ses enfantillages : de doux moments éprouvés, une innocence qui se partage. Des mouvements légers qui sonnent l’espérance le temps du voyage. Elle pénètre en ce lieu, frôlant de ses pieds chaque parcelle. Elle pose ses yeux, s’émerveillant de la nuée des possibles. Elle goûte la vie en se régalant de chaque heure nouvelle. Elle apprécie ici et maintenant l’arrivée du bonheur indicible. Elle saisit la blancheur du magnolia, douce et puissante force en soi. Elle se rappelle que nous ne sommes propriétaires de rien. Elle se souvient que nous sommes locataires terriens. Fraîcheur du temps, félicité du présent, éternité du moment, promeneurs vivants ! A la lueur de son visage, elle appose l’esquisse de son sillage, apporte son témoignage. A sa manière de dire « en piste, le voyage continue », elle a cherché en elle et a découvert ses trésors de vie. En écho à ses impulsions, elle est devenue femme et se réalise. Elle veut partager avec les autres femmes le respect de leur dignité et de leur entière liberté à exister, à aimer, libérées, légères et émues d’être elles-mêmes. Nous sommes des beautés terrestres. Ouvrant nos cœurs, nous sublimons nos douleurs. Vivantes, nous goûtons les parfums de la vie et les saveurs du bonheur.
à 17 h 56 min
Magnifique texte, très joliment écrit. J’adore !
à 15 h 26 min
Merci Lovedecoco pour ce retour qui me touche.
à 16 h 08 min
Un texte tres poetique et chantant. Une belle danse de l’esprit. Bravo
à 21 h 54 min
Merci Marieharmony : ce sujet inspire 😉
à 13 h 42 min
Magnifique équilibre du corps et de l’esprit, de la pensée aux mots, des maux aux paroles libératrices… Harmonie des sens, des saveurs certainement… Cet amour doit se retrouver très certainement, j’en suis sûr dans des mets délicieux…
à 11 h 58 min
Rrrôôôhhh Pat de Conq tu vas me faire rougir !!! Tu sais que si tu veux « déguster » cette danse en bouchées épicées/parfumées : tu es le bienvenu ! C’est avec les âmes que l’on partage et avec les amis que l’on se régale en fêtant la beauté de la vie ^^
Bien à toi et merci, je suis touchée…